Voici quelques bonnes nouvelles qui sont passées sous les radars des JT ces dernières semaines… Parce que, oui, il se passe aussi plein de choses positives pour le climat et l’environnement !
C’est un tournant historique : le Mexique interdit désormais les spectacles de dauphins et les programmes touristiques de “nage avec eux”.
Ces animaux ne pourront plus être détenus que dans des centres de recherche ou de protection. Près de 350 dauphins vivant encore dans des parcs seront progressivement transférés vers des sanctuaires marins où ils pourront retrouver un environnement naturel.
Cette décision, votée à une large majorité après plusieurs scandales sur la Riviera Maya, marque une avancée majeure pour le bien-être animal. Le pays choisit de tourner la page du divertissement au détriment de la vie marine.
Le Mexique, le Guatemala et le Belize viennent de signer un accord historique pour protéger 5,7 millions d’hectares de la jungle maya, deuxième plus grande forêt tropicale d’Amérique après l’Amazonie.L’objectif : créer un “corridor bioculturel” reliant leurs zones protégées, afin de préserver un écosystème vital abritant plus de 7 000 espèces, dont le jaguar et le quetzal. L’accord mise sur la reforestation, la souveraineté alimentaire, la lutte contre les incendies et la gestion durable du bois.Une coopération inédite, alors que la jungle a déjà perdu un tiers de sa couverture forestière en vingt ans.
Après deux années difficiles, le secteur du bio retrouve enfin le sourire. Selon une enquête du site Plan Bio, les ventes ont bondi de +6 à +9 % au premier semestre 2025 chez Biocoop, Satoriz, Naturalia ou encore Bioc’Bon.Dans les paniers, les fruits et légumes dominent largement, tandis que les produits d’hygiène et de cosmétique marquent le pas. Cette reprise s’expliquerait par le retrait progressif de la grande distribution et la disparition d’environ 200 magasins bio ces deux dernières années, laissant plus de place aux enseignes spécialisées.
Bonne nouvelle pour la planète : la couche d’ozone se régénère peu à peu, selon l’Organisation météorologique mondiale.Le fameux “trou” au-dessus de l’Antarctique pourrait disparaître d’ici 2050, fruit des engagements pris depuis le Protocole de Montréal de 1987. Plus de 99 % des substances destructrices, comme les CFC, ont été éliminées.Ce rétablissement renforce la protection contre les rayons UV, réduisant les risques de cancers de la peau et protégeant les écosystèmes. Une preuve, rappelle l’ONU, que quand la science guide l’action, la planète peut guérir.
Bonne nouvelle dans le monde de la conservation : la tortue verte (Chelonia mydas) quitte la liste des espèces menacées pour rejoindre la catégorie “préoccupation mineure”, selon la nouvelle Liste rouge de l’UICN.
Ce recul du risque d’extinction récompense des décennies d’efforts : protection des plages de ponte, lutte contre la pêche accidentelle et la pollution plastique. Une rare réussite alors que la plupart des espèces marines continuent de décliner. Pour l’UICN, la tortue verte incarne une lueur d’espoir : la preuve que la nature peut se régénérer quand on la protège vraiment.